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:: 13/01/2004 : Etape 12 > Bobo-Dioulasso / Bamako |
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CLASSEMENT : n°285 -
Nicolas RICHARD
(pilote) / Pierrick
JOLLY (copilote)
Après la brousse, la piste déroule son ruban de latérite à travers la forêt tropicale. La journée de repos à Bobo-Dioulasso a permis aux hommes et aux machines de recharger les batteries et la reprise se fait en douceur. 213 kilomètres de pistes dignes du championnat du monde des rallyes. Ça va donc aller vite, très vite même, pour les meilleurs. Mais il faut être vigilant aux quelques gros pièges qui jalonnent la spéciale tracée à travers la forêt luxuriante de Banfora.
Carnet de bord : Après les réparations (ressorts d'amortisseurs et tirant de pont) et l'entretien en tout genre (vidange, niveaux...), c'est reparti pour les dernières étapes. Gérard a fait un travail extraordinaire... Pour Michel et Gérard la liaison s'est bien passée avec beaucoup de route, aucun problème particulier à signaler. Quant à Nico et Gouss' l'étape s'est déroulée sur de la latérite, une piste très glissante, et de plus très étroite, avec de la végétation de chaque côté. Pratiquement aucune possibilité de doubler avec en plus énormément de poussière quand on se retrouve dans le sillage de la voiture qui précède. Ils ont donc été très prudents ne dépassant pas les 100 km/h. Pour eux pas de soucis mais le long de leur parcours ils ont retrouvés des camions sortis de la piste qui s'étaient encastrés dans les arbres ainsi qu'une voiture qui avait fait des tonneaux ce qui a plutôt refroidis les ardeurs de tout le monde. En revanche le soir à Bamako, Gérard s'est aperçu qu'il y avait une fuite sous le pont avant et en regardant de plus près ils ont pu déceler une fissure. Mais grâce à leur ami Bernard présent sur le bivouac ce soir là (un français vivant à Abidjan et qui avait aidé Michel pour obtenir sa licence ivoirienne) ils ont pu, d'une part trouver des ressorts "Afrique" qui ont réglés tous les problèmes d'amortisseurs qu'ils rencontraient depuis plusieurs jours et également réparer du mieux possible, chez un ami de Bernard avec les moyens du bord, le problème du pont en le renforçant. Sachant qu'une réparation plus importante devrait être faite dès demain.
Questions des Internautes : Vous faisiez route avec l'équipage n°268, pour quelles raisons a-t-il abandonné ? > C'est un problème mécanique, ils ont eu un problème de refroidissement d'air et n'ont pas pu repartir.
Gérard, dans quel état se retrouve le véhicule ? > On ne peut pas dire qu'il soit en mauvais état, il tient assez bien le coup jusqu'ici. On espère juste que ça tiendra jusqu'au bout...
Michel, tu avais prévu un système de protection pour te retenir la tête et empêcher "le coup du lapin", avez-vous pu le réinstaller dans le véhicule d'assistance ? > Non, nous n'avons pas pu le réinstaller. Cependant je dois dire que je n'ai pas eu l'impression de subir la piste, jusqu'ici tout s'est bien passé et pourtant nous sommes passés dans des portions très défoncées... Mais bon il est sûr que nous le garderons pour le véhicule de course, c'est un système plutôt sécurisant...
Nicolas, visiblement vous avez aidés à de multiples reprises d'autres concurrents, font-ils tous preuve de la même solidarité ? > Non, on a aidé des gens qui nous ont aidés aussi mais pas à chaque fois. Ce sont toujours les mêmes qui sont sympas. Ce n'est pas le cas de tous...
Gouss', as-tu attrapé le virus du Dakar ou cette expérience te suffit-elle ? > Houla, le virus du Dakar ?!!! Quand tu es pris dans le sable, et que tu es vraiment en galère, tu n'as pas envie d'y retourner. Je ne sais pas, je ne peux pas répondre. Le virus si je l'ai ? Je pense qu'il me faudra du temps pour analyser et on verra ...
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