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CLASSEMENT : n°285 - Nicolas RICHARD (pilote) / Pierrick JOLLY (copilote)
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Ayant quitté la capitale du Mali par le nord nous retrouvons le Sahel et la Mauritanie. Après 200 km d'un beau goudron, la spéciale est entièrement inédite. Cet itinéraire devrait plaire aux pilotes ; il s'agit d'une spéciale roulante, sur piste sablonneuse, formée de belles enfilades, mais aussi de nombreux changements de direction.
La différence devrait certainement se faire sur la navigation pour cette étape, où les oueds, encore en crue au moment des recos, nous ont obligés à faire beaucoup de détours.

Carnet de bord :

Gérard et Michel ont récupéré une piste qu'ils avaient déjà pris à l'aller. Sur 575 km ils ont pu la définir de la façon suivante : 200 pourris et 150 TRES pourris comme si elle avait subi un bombardement ! Cette journée il faisait plus de 50 degrés selon Patrick ZANIROLI ... de plus la poussière très fine s'infiltrait partout dans le véhicule. Une étape donc très difficile où il fallait, sur certaines portions, une demie heure pour faire 5 à 10 km.

Nicolas et Pierrick, pour leur part, ont roulé très prudemment avec l'angoisse que le problème sur le pont ne s'aggrave pas. L'étape était très sinueuse entre les arbres et le pare-brise en a d'ailleurs fait les frais. Vu le slalom de nombreux concurrents ont accrochés leur véhicule et les carrosseries ont donc soufferts quelque peu.

Sinon l'étape n'était pas particulièrement difficile, plutôt roulante bien que dans le sable mou. En revanche, la navigation a joué un rôle important sans pour autant poser de problème majeur.

Questions des Internautes :

Michel, concernant la navigation, quel sentiment éprouves-tu en "guidant" un voyant ?

> Bon là dans cette situation on ne peut pas dire que ce soit très fiable à partir du moment où je n'ai que la moitié des instruments (pas de trip) mais en lisant les notes je me représente toujours le tracé et je le vois mentalement. Ce qui fait que plutôt que de lire bêtement le Roadbook, j'essaye toujours de comprendre la situation. Et jusqu'ici tout s'est toujours bien déroulé.

Nicolas, à l'issue du Dakar, un nouveau challenge t'attend... Quel est ton pronostic ? ... Garçon, fille ou les deux ? ;-)

> ...(rire). Aucune idée, comme ça sera, ça sera super. Mais ça sera pas les deux, on en est sûrs par contre on ne sait pas ce que c'est. En attendant, vivement que l'on rentre à la maison.

Comment doit se passer le retour Dakar - Rocheservière ?

> On reprend l'avion avec tout le monde le vendredi 23 pour arriver à Nantes. Quant aux véhicules ils arriveront début février au port du Havre.

Gouss', quels sont les fameux porte-bonheur de "maman" et "Jean-Phi" ?

> ... C'est un secret, je peux pas le dire sinon tout le monde aura les mêmes l'année prochaine.

Gérard, tu gères beaucoup de choses sur ce Dakar, entre le pilotage, l'entretien des deux véhicules et l'assistance de l'équipage de course. N'est-ce pas trop dur physiquement ?

 > Physiquement si, c'est quand même très très dur. C'est vrai qu'il y a tout, il y a la conduite du véhicule, Michel m'aide au maximum mais il y a beaucoup de choses à gérer... Disons qu'en plus c'était pas du tout prévu comme ça, c'est dommage, mais bon ça le fait quand même...

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