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:: 08/01/2004 : Etape 08 > Atar / Tidjikja |
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CLASSEMENT : n°285 -
Nicolas RICHARD
(pilote) / Pierrick
JOLLY (copilote)
ASO n'a toujours pas communiqué le classement de notre équipage sur leur site officiel. Les classements ci-dessus nous ont été transmis par le PC course de Paris
Cette étape plus courte doit permettre à la caravane du rallye de reprendre son souffle après les difficultés de la veille. Après le départ dans le lit de l'oued Toungad, les concurrents découvrent, à partir de Far Aoun, une piste jamais empruntée jusqu'ici. Après les pointes de vitesse de l'étape précédente, place à la technique, au pilotage et à la navigation entre les passes difficiles à trouver. Le tout dans des paysages à couper le souffle.
Carnet de bord : Michel et Gérard viennent d'arriver ce soir à Atar après une grosse journée de galère où tous les véhicules d'assistance ont énormément soufferts. C'est donc avec un jour de retard qu'ils arrivent au bivouac avec seulement deux heures de sommeil en plus de 60 heures de temps. L'assistance est interdite ce soir à Tidjikja donc pas de problème à ce niveau, en revanche il faudra se rendre à Néma pour demain soir avec plus de 1500 km, ce n'est donc pas encore l'heure du repos ... Pour Nicolas et Pierrick, l'étape a commencé par la montagne et beaucoup de cailloux, des rochers même... Tout s'est passé en trial, avec énormément de frottements sous le véhicule. La vitesse ne dépassait pas les 40 km/h, c'était abominable ... Pour la suite, après avoir voulu couper au travers au GPS, ils se sont trompés de piste, et ont dû traverser un oued. Il a ensuite fallu remonter la montagne et c'est alors qu'ils sont repassés devant une vingtaine de pilotes, sans le faire spécialement exprès et sans savoir où ils pouvaient aller. Du coup côté classement, c'était la bonne opération ! Sur le soir, ils se sont retrouvés avec Florence BOURGNON et Anne-Marie JOBIN (n°281) avec qui ils ont fait la route et se sont mutuellement aidés dans le passage des dunes. C'est alors qu'ils se regroupent à plusieurs véhicules au beau milieu d'un oasis, sans savoir par où repartir. Pendant près de heures ils tourneront tous en rond, alors qu'ils ne sont qu'à 10 km de l'arrivée ! Leur sauveur, un médecin d'ASO, immobilisé suite à une crevaison et qui avait fait appel à l'organisation. Une fois la réparation faite tout le monde a pris son sillage et est tranquillement rentré au bivouac. ;-).
Questions des Internautes : Comment gérez-vous la fatigue après toutes ces heures sans sommeil ? > La fatigue on y pense pas car on a pas le choix. C'est l'engrenage, on se dit toujours qu'on a fait le plus dur et c'est ce qui nous fait avancer.
Gérard, peux-tu nous dire combien d'heures de préparation tu as consacré aux véhicules pour ce Dakar ? > Non, franchement je ne sais pas ... Ca représente 6 à 7 mois de travail à environ une dizaine d'heures par jour et parfois avec l'aide de copains. Mais il est difficile de donner un nombre d'heures...
Michel, comment vis-tu l'aventure au sein du véhicule d'assistance ? > Le contexte est particulier. Je dirais quelque part c'est faute de mieux. Depuis le départ, chacun en a pris son parti et l'intérêt c'est que l'on soit tous au clair par rapport à ça. D'un autre côté, vu la situation on a fait le meilleur choix et d'ailleurs il n'y avait même pas de choix. Bon maintenant je réfléchis beaucoup à l'amélioration de mon poste par rapport à ce que je ressens dans le véhicule d'assistance...
Nicolas, tu as fait tes preuves sur le Dakar en moto, mais pour cette première en 4x4 as-tu suivi des stages de pilotage ? > Non, mais en réalité ce n'est pas important. Le plus dur c'est la mécanique et les pièces qui lâchent. Je n'ai pas de souci au niveau pilotage, bien sûr on va moins vite que les autres, mais le passage des dunes et le reste, on a pas de soucis à ce niveau là.
Gouss' (Pierrick), on voit maintenant que tu es compétent dans la navigation mais avant de partir tu n'étais pas préparé à cela, as-tu hésité à accepter la proposition ? > Non, du tout, c'était le seul moyen pour faire partir les deux véhicules. J'aurais préféré être au volant du véhicule d'assistance car j'ai l'esprit d'un pilote, et d'ailleurs ça me démange de ne pas prendre le volant. Mais l'aventure A PERTE DE VUE continue et je ne pouvais pas refuser car sinon personne ne partait. Aucun regret, c'est une belle aventure mais la prochaine fois j'aurais le volant entre les mains ...
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